L'utilisation de terminaux personnels pour des fins professionnelles (Byod), comme la lecture des mails, pose par principe des soucis de sécurité. Si les entreprises craignent ainsi les conséquences du Byod, elles ne sont pas très prudentes et adoptent peu les précautions basiques. Particulièrement en France.
Ainsi, selon une étude de l'éditeur F-Secure, 87% des entreprises estiment que le Byod constitue un défi en matière de sécurité. Et 92% des répondants ont indiqué que la gestion de la sécurité ferait partie de leurs priorités pour les 12 prochains mois. De quoi bétonner cette pratique en multipliant les mesures ? Pas du tout. Et les PME de moins de 200 salariés sont particulièrement négligentes.

Des PME encore plus négligentes que les grands comptes

En moyenne européenne, 36% des entreprises ont mis en place une solution pour gérer les terminaux mobiles (37% pour les tablettes). Mais ce chiffre tombe à 29% dans les PME. 50% des entreprises ont recours à une sécurisation par VPN pour relier le SI et les terminaux mobiles mais les PME ne sont que 41% à adopter la même solution. Les priorités des PME en matière de sécurité vont, apparemment, davantage sur les protections anti-virus ou contre les piratages du SI avec captation de données confidentielles que sur la sécurisation des terminaux mobiles.

La France mauvaise élève soucieuse

Globalement, les entreprises françaises sont plus préoccupées par le Byod que leurs homologues d'autres pays. Malgré tout, elles sont moins actives.
Sur les trois techniques étudiées, la France est dernière (au mieux ex-aequo) des pays où des personnes ont été interrogées. Il s'agit de la mise en place d'une solution de sécurisation des terminaux, d'une gestion des terminaux (MDM) et de l'usage d'un VPN. En France, les trois solutions sont adoptées respectivement par 30%, 28% et 44% des entreprises. Le meilleur élève est l'Allemagne avec 42%, 37% et 58%, ce qui n'est pas non plus particulièrement élevé.