Après le terminal Dilizi lancé par BPCE et la solution Lydia, la start-up suédoise iZettle annonce à son tour un service mobile d’encaissement lancé en partenariat avec Mastercard. Présente dans 10 pays déjà, cette solution repose sur un terminal de paiement gratuit pour cartes bancaires à puce connectable à un smartphone ou une tablette. Fondée en 2010 à Stockholm, la jeune pousse qui a déjà levé 45 millions d’euros auprès de Zouk Capital, Hasso Plattner Ventures, American Express, Dawn Capital et Intel Capital pour assurer son développement, se présente comme le Square européen.

Si avec ces solutions, les commerçants peuvent accepter les paiements par cartes bancaires sans abonnement mensuel, une commission est prélevée sur chaque transaction. Elle se monte à 2% HT pour Dilizi (qui facture à 99€ son terminal) et 2,75 à 1,50 % (pour Mastercard, Visa et Dinner Club) selon le montant mensuel des facturations pour iZettle (commissions identiques pour le Royaume-Uni et la France). Ces commissions d’iZettle sont celles proposées avec le lecteur de cartes payant. Pour un chiffre d’affaires de 2760 €, la commission prélevée se monte donc 76€ (2,75%), et pour 20 727 euros, on passe à 311 € (1,50%).

Avec l’arrivé de toutes ces solution, le marché des paiements mobiles va peut être enfin décoller en France pour régler un chauffeur de taxi, un livreur de pizza, les artisans, un commerçant éphémère...